Une couverture adéquate n’est pas un luxe superflu...

Saviez-vous que c’est via la surface de l’eau que 80 % des déperditions de chaleur de l’eau de votre piscine s’opèrent ? Une bonne couverture n’est dès lors pas un luxe superflu si vous souhaitez garder votre consommation d’électricité sous contrôle. Le budget disponible sera souvent déterminant du choix du type de couverture mais outre le prix, d’autres critères sont également à prendre en considération.  

Une couverture ne se limite en fait pas à diminuer les déperditions de chaleur. Elle réduit aussi l’évaporation de l’eau, ce qui permet d’utiliser moins de produits, et elle empêche le sable, la poussière et les feuilles de tomber dans la piscine, ce qui facilite l’entretien. Une couverture opaque empêche par ailleurs la lumière de pénétrer, ce qui évite la formation d’algues. Enfin, si vous optez pour une couverture solaire, votre eau sera également chauffée… Et si vous pensez qu’une couverture n’a de sens que pour une piscine extérieure, vous vous trompez. Une piscine intérieure est également confrontée au problème de déperdition de chaleur et d’évaporation. En couvrant votre piscine intérieure, votre installation de déshumidification sera soulagée et vous réduirez en outre la consommation de produits d’entretien. 

Plastique à bulles
Le plastique à bulles constitue la couverture la moins onéreuse pour votre piscine. Cette bâche à bulles diminue la perte de chaleur, réduit l’évaporation et fait écran aux saletés. La plupart des bâches d’été flottent sur l’eau, ce qui présente certains inconvénients, essentiellement au niveau de la sécurité. Si un enfant ou un animal tombe sur la bâche, celle-ci coule. Un plastique à bulles se pose en effet à l’extérieur de la piscine et les systèmes d’enroulage sont manuels. Le prix est toutefois attrayant. Les bâches d’hiver sont généralement tendues au-dessus de la piscine et ancrées dans le sol.

Lamelles en PVC
Les lamelles en PVC creuses sont sans aucun doute le type de couverture de piscine le plus connu. Des lamelles creuses séparées sont reliées les unes aux autres à l’aide de charnières. Leur prix est abordable et ce type de couverture convient aussi bien pour une piscine existante que pour une nouvelle piscine, en version encastrée comme externe. L’enroulage/déroulage est automatique et les systèmes de motorisation sont multiples. Les lamelles en PVC présentent un bon indice d’isolation mais ne permettent pour ainsi dire pas de chauffer l’eau. Côté durabilité, le PVC est moyennement performant. La durée de vie moyenne d’un volet en PVC est grosso modo de 5 à 10 ans. Au fil du temps, le PVC devient cassant et perd sa résistance au gel. Une averse de grêle aura dans ce cas vite raison de votre couverture en lamelles… L’avantage est toutefois que vous pouvez remplacer chaque lamelle individuellement et que les dégâts de la grêle sont couverts par votre assurance. De plus, la durabilité n’est pas un facteur déterminant pour tout le monde. En effet, comme un volet PVC est bon marché, certains utilisateurs préféreront acheter une couverture flambant neuve tous les 5 à 10 ans plutôt qu’une couverture plus chère et durable mais qui portera inévitablement les stigmates du temps… Certains utilisateurs opteront quand même résolument pour la durabilité.

Volet solaire en PVC
Comme le nom le laisse présager, un volet solaire capte les rayons du soleil pour chauffer l’eau. Alors que des lamelles ordinaires ne chauffent que peu ou prou l’eau, un volet solaire pourra facilement générer 4 à 8 degrés. Bien que le gain de chaleur soit indéniable, le volet solaire ne fonctionne toutefois de manière optimale que lors des journées bien ensoleillées et ne générera pas ou peu de chaleur durant la nuit ou durant les journées grises. 
Lamelles pleines
Vu les inconvénients présentés par les lamelles en PVC creuses, Covrex a développé une alternative : le volet à lamelles pleines avec raccords souples au lieu des charnières. Il est difficile d’éviter la formation d’algues, mais celles-ci auront plus de difficultés à se fixer sur un matériau lisse. Cette couverture n’est pas exempte d’entretien. Mais l’eau, la condensation et la saleté ne pourront au moins pas pénétrer dans ce genre de lamelles. D’autre part, les lamelles pleines ne nécessitant pas de bouchons d’extrémité, elles pourront être découpées pour s’adapter à toutes les formes. La couverture sera esthétique et conçue entièrement sur mesure. Elle sera en outre résistante à la grêle et au froid glacial et pourra donc aussi être utilisée comme couverture d’hiver. Une lamelle pleine isole bien mais ne génère pas de chaleur. 

PMMA
Cette année, Covrex lance un nouveau type de couverture : le volet solaire en PMMA, avec raccords souples. Le PMMA chauffe l’eau, possède la même robustesse que le polycarbonate, est résistant à la grêle et est compatible avec tous les systèmes de motorisation. 

Lamelles en polycarbonate
Les lamelles en polycarbonate sont proposées en version classique ou solaire. La principale différence avec le PVC est le prix plus élevé mais aussi la durée de vie accrue. La durabilité améliorée est liée au fait qu’une couverture en polycarbonate résiste à des températures de -100 °C à +130 °C. À titre de comparaison, des lamelles en PVC résistent à des températures de -5 °C à +65 °C. C’est surtout la température minimale qui risque de poser problème dans nos contrées. Il n’est donc guère étonnant qu’une couverture en polycarbonate soit plus durable qu’un volet en PVC. De plus, le polycarbonate présente une résistance aux chocs supérieure, ce qui rend la couverture résistante à la grêle. Vous devrez être prêt à débourser davantage mais vous recevrez en échange un produit haut de gamme. 
Le volet solaire en polycarbonate réchauffe davantage et plus rapidement l’eau qu’un volet en lamelles de PVC. Cela est dû au fait que la face supérieure de la version en polycarbonate est transparente, tandis que celle des lamelles en PVC est bleue. Ce détail apparemment purement esthétique joue donc un rôle plus important qu’il n’y paraît... En ce qui concerne la sécurité, les différentes marques de couvertures à lamelles, tant creuses que pleines, répondent aux normes françaises strictes NF P90-308. Cela signifie que les volets à lamelles peuvent supporter le poids d’un enfant, d’un animal et même d’un adulte. Cette norme n’est toutefois pas obligatoire en Belgique. Cependant, si vous accordez une grande importance à la sécurité, demandez à votre spécialiste si la couverture de votre choix répond bien à cette norme sévère. 

Bâches
Les bâches, telles qu’Aquagard, entre autres, sont nouvelles sur le marché. Des rails en aluminium fixés discrètement au-dessus ou sur le bord de la piscine permettent à la toile en PVC renforcée de couvrir intégralement la piscine. Le système est conforme à la norme NF P90-308 et peut également être installé sur des piscines existantes. Étant donné les possibilités d’installation flexibles des rails, cette couverture quatre saisons convient également pour les piscines aux formes aléatoires et aux piscines à débordement. 
Cette protection empêche par ailleurs les saletés de tomber dans l’eau, contrairement à une couverture à lamelles qui flotte sur l’eau et laisse donc toujours un minimum de saletés se faufiler entre le bord du volet et le bord de la piscine. Avec une bâche de couverture, ce problème ne se pose pas. Ce modèle est entièrement motorisé. Inutile de préciser que ce type de protection limite aussi l’évaporation. L’inconvénient est le pouvoir isolant moindre.  

Nos remerciements à Covrex et T&A.